La CAN passe à un rythme quadriennal dès 2028. La CAF lance une Ligue des nations africaine
C’est une réforme historique pour le football africain. La Confédération africaine de football (CAF) a officialisé le passage de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) à un rythme quadriennal à partir de 2028, ainsi que la création d’une Ligue des nations africaine prévue pour 2029. Une double annonce qui marque une nouvelle ère pour les compétitions continentales.
La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé un changement majeur dans l’organisation de ses compétitions. Ce samedi, son président Patrice Motsepe a officialisé que la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), organisée tous les deux ans depuis 1968, se déroulera désormais tous les quatre ans à partir de 2028.
Une décision historique, accompagnée de la création d’une nouvelle compétition continentale : la Ligue des nations africaines, dont la première édition est prévue en 2029. La prochaine CAN se tiendra bien en 2027, coorganisée par le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie. L’édition suivante aura lieu exceptionnellement en 2028, avant l’instauration définitive du nouveau cycle quadriennal.
Selon Patrice Motsepe, cette réforme vise à mieux harmoniser le calendrier du football africain avec celui du football mondial, notamment européen, souvent source de tensions entre clubs et sélections nationales. « Nous voulons que le football africain soit mieux intégré dans le calendrier international et que nos compétitions gagnent encore en prestige », a déclaré le président de la CAF.
Longtemps perturbée par des reports liés aux conditions climatiques ou à la surcharge du calendrier international, la CAN pourrait ainsi bénéficier d’une organisation plus stable, d’une meilleure préparation des sélections et d’une visibilité accrue sur la scène mondiale.
En parallèle, la CAF a annoncé la création de la Ligue des nations africaines, inspirée de son équivalent européen. Cette compétition ambitionne de proposer des confrontations plus régulières et plus compétitives entre sélections africaines, tout en remplaçant une partie des matchs amicaux jugés peu attractifs.
Ces annonces s’inscrivent dans une dynamique de modernisation du football africain. Si certaines fédérations et supporters s’interrogent encore sur les impacts sportifs et économiques de ces changements, la CAF affirme vouloir renforcer durablement la compétitivité, la stabilité et l’attractivité de ses compétitions majeures.
