Nawal Sfendla : la beauté au sommet de l’audace
Ancienne communicante devenue alpiniste d’élite, Nawal Sfendla troque le béton des bureaux pour la pureté des sommets. À Taghazout, lors du Green Challenge célébrant les 50 ans de la Marche Verte, elle allie allure, performance et conscience écologique, incarnant une nouvelle féminité marocaine : forte, libre et irrésistiblement élégante.
Avec sa silhouette parfaite et sa chevelure brune qui capte la lumière, Nawal Sfendla attire tous les regards… même à plus de 3 000 mètres d’altitude. Mais ce n’est pas qu’une question d’apparence : derrière cette beauté moderne se cache une volonté d’acier et un amour profond pour la nature. À 34 ans, cette ancienne communicante a troqué le rythme urbain du bureau pour les montagnes glacées et les sentiers escarpés. Première Marocaine à atteindre le Manaslu, le huitième plus haut sommet du monde, Nawal poursuit aujourd’hui le 7 Summits Challenge, dont elle a déjà gravi 5 sommets. Cet été 2025, elle ajoute à son palmarès le Mont Blanc et une course d’endurance de 125 km dans les Dolomites, prouvant que grâce et puissance peuvent parfaitement coexister.
À Taghazout, le Green Challenge devient pour elle le terrain idéal pour montrer que le dépassement de soi peut s’allier à un message écologique et identitaire. Une aventure où beauté, féminité et engagement se rencontrent.
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- Comment vous est venue l’idée de participer au Green Challenge ?
L’idée s’est imposée naturellement. Le Green Challenge représente pour moi la rencontre entre performance, conscience et engagement, des valeurs que je vis au quotidien. Participer à Taghazout, à l’occasion des 50 ans de la Marche Verte, avait un sens particulier. La récente reconnaissance de notre Sahara par la majorité des membres de l’ONU renforce ce lien profond avec notre terre. Être présente ici, c’était célébrer nos racines, notre histoire et notre responsabilité envers la planète.
- En quoi cet événement promeut-il l’écologie et la protection de l’environnement ?
Ce qui est unique avec le Green Challenge, c’est qu’on ne se contente pas d’en parler : on le vit. Chaque geste, chaque pas, chaque montée est une expérience qui rappelle la fragilité et la beauté de la nature. C’est une métaphore parfaite : protéger l’environnement commence par des gestes individuels qui ont un impact collectif.
- Vos défis sont souvent extrêmes… êtes-vous particulièrement engagée pour l’environnement ?
Absolument. Pour moi, aventure et écologie vont de pair. Quand vous êtes à plus de 8 000 mètres, dans un silence absolu, vous comprenez que la nature n’est pas un décor, c’est une entité vivante. Elle impose respect, humilité et gratitude. Je ne dissocie jamais performance et sens. Mes expéditions sont des quêtes de dépassement, mais aussi des moments de réflexion sur notre lien au monde. L’environnement n’est pas un “plus” : c’est le socle de tout ce que je fais.
- Votre prochain défi ?
Je prépare une expédition himalayenne, une aventure d’envergure dans la continuité du projet 7 Summits Challenge. D’autres défis m’attendent, au Maroc comme à l’international, toujours plus exigeants et porteurs de sens. Mais au-delà des sommets, c’est l’aventure humaine et intérieure qui m’anime : continuer à incarner résilience, courage et élégance face à l’extrême.
