Matcha : tendance healthy ou danger caché?
Symbole du healthy lifestyle, le matcha est devenu la boisson star des coffee shops et d’Instagram. Mais derrière sa couleur éclatante et son image “clean”, il cache des effets secondaires que beaucoup ignorent.
Vert vif, mousse onctueuse, hashtags #matchalatte : le matcha est partout. Dans les cafés branchés comme dans les routines bien-être, cette poudre de thé japonais est présentée comme une alternative chic et saine au café. Antioxydants, énergie douce, concentration accrue : la liste de ses vertus semble infinie. Pourtant, si le matcha a de réels atouts, il comporte aussi des limites bien moins instagrammables. Consommé sans modération, il peut devenir un danger silencieux, surtout pour les personnes souffrant d’anémie.

Pourquoi on l’adore
Le matcha séduit autant par son esthétique que par ses promesses santé. Sa couleur intense et son rituel traditionnel en font une boisson photogénique, parfaite pour les réseaux sociaux. Mais ce n’est pas que du marketing : le matcha est riche en catéchines, des antioxydants réputés pour protéger les cellules contre le stress oxydatif. Il contient aussi de la caféine, mais adoucie par la L-théanine, un acide aminé qui favorise la concentration tout en réduisant l’effet excitant du café. Résultat : une vigilance plus stable, sans crash brutal. C’est ce cocktail qui en fait l’allié préféré des étudiants, des sportifs ou de ceux qui veulent booster leurs matinées sans nervosité.

Le danger caché : l’ennemi du fer
Derrière ses qualités, le matcha a un talon d’Achille : ses tanins. Ces molécules freinent l’absorption du fer, en particulier celui issu des végétaux. Chez une personne en bonne santé, c’est sans grande conséquence. Mais pour les individus souffrant d’anémie ou de carences en fer, une consommation quotidienne peut empirer les symptômes : fatigue persistante, essoufflements, chute de cheveux. Le plus trompeur, c’est que la caféine masque temporairement cette faiblesse, donnant une impression de regain d’énergie alors que l’organisme s’épuise en silence
La bonne dose : un plaisir, pas une routine
Contrairement à ce que la mode laisse croire, le matcha ne doit pas devenir une habitude quotidienne. Les spécialistes recommandent d’en boire 1 à 2 tasses par semaine maximum, et surtout pas juste après un repas riche en fer (épinards, lentilles, viande rouge), moment où les tanins bloquent le plus son assimilation. À ce rythme, le matcha reste un allié ponctuel, offrant énergie et antioxydants sans compromettre l’équilibre nutritionnel.
Tendance, chic et agréable, le matcha a tout pour séduire. Mais il n’est pas une potion magique : consommé à outrance, il peut se transformer en piège, notamment pour les personnes anémiques. Loin d’être un rituel quotidien, il doit rester un plaisir occasionnel. Deux fois par semaine suffisent pour profiter de ses vertus sans en subir les risques.
Sources:
https://www.verywellhealth.com/can-matcha-cause-iron-deficiency-11815185
https://www.health.com/matcha-iron-deficiency-anemia-11722600
https://www.vietnam.vn/fr/uong-nhieu-matcha-co-the-gay-tinh-trang-thieu-mau



