Chanel transforme une station de métro new-yorkaise en podium couture
Pour sa collection Métiers d’Art 2025-2026, Chanel a transformé une station de métro new-yorkaise en podium, offrant un show couture à l’âme résolument urbaine.
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Le 2 décembre 2025, la station du métro new-yorkais Bowery station, désaffectée depuis un moment, a vu défiler robes couture, tweeds, tailleurs et accessoires signature mais pour une audience triée sur le volet, pas pour des usagers. Sous la direction artistique de Matthieu Blazy, la maison Chanel a choisi ce lieu inattendu pour présenter sa collection Métiers d’Art 2025/26, affirmant qu’un espace urbain peut aussi devenir un écrin de mode. Deux shows, une rame immobile réinventée en décor futuriste, et un premier rang rempli de stars… Le luxe version Chanel s’invite dans la ville qui ne dort jamais.
Chanel dans le métro : le contraste qui fait tout
Le métro new-yorkais n’a rien d’un lieu glamour… jusqu’à ce que Chanel y pose son logo. Au 168 Bowery, les invités ont découvert un quai réinventé, éclairages nets, ambiance hypnotique et une rame figée devenue décor ultra-photogénique.
Chanel n’avait pas défilé à New York depuis 2018, quand Karl Lagerfeld avait choisi le MET. Cette fois, c’est une vibe plus urbaine, plus brute, mais toujours chic : un contraste parfait entre ville, luxe et mode.
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Le show: mode urbaine, héritage couture et ambiance “It-girls underground”
Dans une station de métro désaffectée du 168 Bowery, Chanel a installé son univers, transformant une simple rame immobile en décor hypnotique. Les bancs rouges, alignés comme des gradins, entouraient un quai abandonné devenu catwalk pour deux défilés successifs (l’un en pleine après-midi et l’autre en soirée) réservés à une foule d’invités triés sur le volet.
L’atmosphère, elle, vibrait comme un vrai moment de métro new-yorkais : annonces enregistrées, échos métalliques, portes qui se ferment, rythme effréné d’une “rush hour” fictive. Tout respirait la ville, son énergie, son urgence, son swing. Une effervescence très urbaine qui donnait au show une sensation de vie immédiate, brute et presque cinématographique.
Côté looks, Matthieu Blazy s’est amusé à revisiter les codes de la maison : tweed souple, jupes graphiques, robes fluides, silhouettes couture allégées par des touches street très assumées. Ici une référence discrète “I Love New York”, là une allure décontractée, pensée pour s’intégrer naturellement dans la ville. L’hommage aux ateliers couture restait présent, mais porté autrement : plus libre, plus mobile, plus proche du quotidien.
Le casting, lui, racontait autant une attitude qu’un défilé. Les mannequins avançaient comme des passagers imaginaires, entre icônes couture et esprits urbains. Leurs trajectoires, leurs pauses, leurs regards évoquaient la chorégraphie spontanée d’une station aux heures de pointe, où la couture croise la vie réelle.
Résultat: un hybride étonnant, fusion entre luxe et ville, qui rend Chanel moins distante, plus accessible, et incroyablement vivante.

Ce que ce défilé incarne : artisanat, audace et nouvelle ère Chanel
Le retour à l’essentiel est l’éternel exercice créatif des directeurs artistiques de la maison française. La collection de Matthieu Blazy, célèbre les savoir-faire des ateliers Métiers d’Art, tout en les rendant contemporains, urbains, vivants, empreints d’une dualité réussie entre modernité et héritage. Le contraste entre l’univers brut du métro et la sophistication des pièces couture montre qu’il n’y a pas d’opposition entre luxe et ville. Il y a cohabitation, mélange, esthétique nouvelle. Autre fantaisies créative du styliste, l’équilibre pafait entre inclusivité & énergie urbaine, résolument inspirée du métro, “lieu de toutes les strates sociales”, la collection célèbre la diversité, le mouvement, l’anonymat chic.
Matthieu Blazy marque avec ce défilé, une nécessaire révolution générationnelle d’une mode nouvelle ère, audacieuse, décomplexée, connectée à la rue.
Quand le luxe Chanel rencontre l’univers urbain
Matthieu Blazy signe ici un message clair: la couture n’est plus réservée aux cadres classiques. Elle peut vivre, vibrer et briller dans des lieux inattendus. Le dressing de cette collection capsule ne déroge pas aux fondamentaux de la marque au double C : l’iconique tweed réinterprété en coupes plus moderne, des robes fluides, pensées pour bouger librement, des vestes structurées contrastant avec l’ambiance brute du métro et des accessoires urbains réadaptés dans une lecture haute couture. Un défilé ultra Chanel qui a su conjuguer héritage, modernité et terrain urbain sans perdre l’identité et les codes de la maison française.

Quand le luxe flirte avec l’univers sport/street
Sans tomber dans un imaginaire “sportif”, Chanel joue subtilement avec des codes proches de l’urbain On a vu défiler des silhouettes pensées pour la mobilité, des accessoires pratiques mais hautement élaborés, des mannequins qui affichent une attitude plus moderne, moins figées, le tout rythmé par une ambiance musicale ancrée dans la culture new-yorkaise. C’est bien un défilé Chanel, aux accents “sport couture”, dans un dialogue léger entre la haute couture et une énergie street qui n’ose jamais diluer le luxe, ADN de la maison rue Cambon.
Chanel, le bitume et les perles
Ce défilé Métiers d’Art 2026 de Chanel à Bowery est plus qu’un événement mode : c’est un manifeste. Il dit que la couture s’affranchit des palais, des salons feutrés, pour marcher dans les tunnels, sentir la ville, vibrer avec les rames. C’est une ode à la cité, à ses contrastes, à son énergie; une promesse que le luxe peut être urbain, réaliste, accessible, audacieux. Et pour ça, on dit oui !
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