Donald Trump convie le monde au tirage au sort du Mondial 2026 : football, diplomatie et tapis rouge à Washington
Ce vendredi à Washington, le Kennedy Center va troquer son tapis rouge habituel pour un autre symbole planétaire : celui du ballon rond. Les États-Unis sortent le grand jeu pour la cérémonie du tirage au sort du Mondial 2026, un événement où se mêleront diplomatie, influence, people et football… avec Donald Trump en maître de cérémonie.
Un tirage au sort sous les projecteurs
42 pays seront présents pour cette grande première d’une Coupe du monde élargie à 48 équipes. À 12h (heure de Washington), Donald Trump fera son entrée au Kennedy Center, une apparition annoncée par sa porte-parole, comme un avant-goût de la puissance qu’il veut projeter pour son Mondial.
En coulisses, on promet une mise en scène spectaculaire pour dévoiler la composition des groupes. L’Espagne, l’Argentine, la France et l’Angleterre mèneront le premier chapeau, aux côtés des trois pays hôtes : États-Unis, Canada et Mexique. Un tirage sous haute tension, tant sur le plan sportif que symbolique.
Pour Donald Trump, ce tirage n’est pas qu’un simple rendez-vous sportif : c’est le premier grand tapis rouge de son second mandat, une manière de montrer au monde que le sport est devenu un instrument d’influence internationale. Entre patriotisme, stratégie d’image et diplomatie sportive, le président américain promet déjà « la plus grande Coupe du monde jamais organisée ». Le ton est donné : cette soirée sera un mélange de pouvoir, de spectacle et de football, où chaque geste aura une portée politique.
Un Mondial qui annonce une nouvelle ère
Ce tirage au sort marquera surtout ce que le football est devenu : un terrain où se croisent intérêts géopolitiques, soft power, économie, prestige et culture. Un avant-goût de la décennie qui arrive : 2026 : l’édition nord-américaine, XXL, éclatante, stratégique. 2030 : l’édition du Maroc, qui confirmera l’ancrage du Royaume au cœur du football mondial. 2034 : l’Arabie saoudite, puissance sportive montante et acteur clé de la scène internationale.
Entre tapis rouge, projecteurs et diplomatie en coulisses, Washington s’apprête à vivre un moment rare : un tirage au sort qui ressemble autant à une cérémonie hollywoodienne qu’à un acte de puissance internationale. Et ce vendredi, avec Trump au premier rang, le football s’apprête à dicter — l’espace d’une soirée — le script politique, médiatique et symbolique de la planète.
