Tirage au sort Coupe du monde 2026 : Gianni Infantino lance une cérémonie historique au Kennedy Center

Il est 18h, heure du Maroc, lorsque les lumières du Kennedy Center de Washington s’embrasent. Ce vendredi 5 décembre, Gianni Infantino ne prononce pas seulement un discours d’ouverture de la cérémonie des tirages au sort de la coupe du monde 2026 : il transforme ce temple des arts en véritable cathédrale du football, vibrant comme un stade un soir de finale.

Face à 2 000 invités venus de 200 pays, et suivie par plus d’un milliard de personnes devant leurs écrans, l’ouverture par Gianni Infantino, président de la FIFA, du tirage au sort de la Coupe du monde 2026 s’annonce déjà comme une séquence historique.

Infantino commence avec un sourire et une salve multilingue : « Welcome, Bonjour, Ahlan wa Sahlan… » Une manière d’embrasser la planète entière avant d’invoquer les trois mots qui porteront cette Coupe du monde : amour, passion, bonheur. « La FIFA est fournisseur de bonheur de l’humanité depuis 100 ans », lance-t-il, dans un théâtre dont l’acoustique se met soudain à ressembler à celle d’un stade en liesse.

Un parterre politique et mondial inédit

La soirée, déjà monumentale, prend une dimension protocolaire exceptionnelle lorsque le président de la FIFA invite le public à applaudir : Le président des États-Unis, Donald Trump, accompagné de Melania Trump. Claudia Sheinbaum, présidente du Mexique. Mark Carney, Premier ministre du Canada, et la Première dame Diana Fox. Un trio de dirigeants pour un trio de nations. Car cette Coupe du monde 2026 est celle des trois pays hôtes : la feuille d’érable pour le Canada, le symbole mexicain pour le Mexique, l’étoile américaine pour les États-Unis.

La plus grande Coupe du monde de tous les temps

Infantino dévoile ensuite l’ambition titanesque du tournoi :
– 104 matches, un tour supplémentaire dès les 16es de finale
– 48 équipes, 48 pays
– 16 villes hôtes
– Une capacité moyenne de 67 000 places par stade
– Une finale programmée à New York, le 19 juillet, où les billets avoisinent déjà les 6 000 euros

Les chiffres donnent le vertige : 7 millions de supporters attendus dans les stades, 4 fois plus de visiteurs pour les pays organisateurs, 7 milliards de téléspectateurs, l’équivalent de 104 Super Bowls concentrés en un seul mois. “Un été stratosphérique”, promet Infantino. Et la salle le croit volontiers.

Un casting musical à la hauteur du Mondial

Pour accompagner cet événement planétaire, la FIFA a réuni un plateau digne des plus grandes soirées internationales. Andrea Bocelli ouvre la cérémonie avec une gravité majestueuse, avant de laisser place à Robbie Williams et Nicole Scherzinger, venus interpréter l’une des chansons officielles de cette Coupe du monde hors normes.

Dans cette ambiance électrique, où diplomatie, musique et football fusionnent, le tirage au sort des groupes peut enfin commencer. Les regards du monde entier convergent vers Washington : la Coupe du monde 2026 s’annonce immense, audacieuse, historique. « La plus grande jamais organisée« .

Un prix FIFA de la paix spécialement créé pour l’occasion

Le clou de cette soirée très spéciale : un tout premier prix FIFA de la paix ! Gianni Infantino a remis à Donald Trump le tout premier FIFA Peace Award, un prix spécialement créé pour l’occasion. Visiblement ému, le président américain a tenu à adresser un mot de gratitude et d’espoir devant l’assemblée.