ÇAMARCHE pour Sofia Zanfari : la jeune pilote de Formule 4 se confie le temps d’une pause à El Jadida
Depuis El Jadida, face au calme de l’océan Atlantique qui contraste avec la vitesse effrénée de sa vie de pilote, Sofia Zanfari se prépare à une nouvelle saison faite de travail, d’ambition et de détermination. À 19 ans, elle revient sur son parcours, ses défis et ses objectifs, avant de retrouver les circuits et la cadence intense du sport automobile.

Tout chez Sofia Zanfari évoque la maîtrise et la précision : un visage fin, des yeux lumineux au regard profond, une chevelure noire comme l’asphalte et une silhouette de femme-enfant déjà forgée par la rigueur du sport. Cadette du prodige Suleiman Zanfari, elle a grandi sur les circuits, nourrie de vitesse, de discipline et d’ambition. Très tôt, elle s’est imposée sans complexe dans un univers majoritairement masculin, affrontant les grilles de départ d’Europe, des Émirats arabes unis et des États-Unis avec élégance, audace et une détermination inébranlable. Aujourd’hui, la jeune pilote marocaine trace son chemin avec grâce et caractère, portée par une volonté farouche : rejoindre l’élite et viser, un jour, la F1 Academy. Rencontre avec une jeune pilote qui transforme la vitesse en vocation.

« Je suis en pleine préparation pour ma prochaine saison, avec l’envie de continuer à progresser et de repousser mes limites. » Sa trajectoire, elle l’a tracée très tôt : « Mon histoire, elle commence tôt. J’ai commencé à rouler à 7 ans, grâce à mon frère. C’est lui qui m’a transmis cette passion. »
Chaque étape, chaque difficulté, chaque doute l’a façonnée. « Depuis, je n’ai jamais cessé d’avancer. Rien n’a été simple, mais chaque difficulté m’a construite. À 19 ans, j’ai déjà un parcours fait de travail, de doutes, de progrès et de fiertés. » Pour elle, la victoire ne se résume pas au podium : « Une de mes plus belles victoires, c’est justement la discipline que j’ai acquise aujourd’hui. Là où je suis aujourd’hui, c’est aussi une victoire. Parce que dans le sport automobile, ‘victoire’ ne veut pas toujours dire gagner. Parfois, c’est progresser, se relever, continuer quand tout vacille. Parfois, c’est croire en soi quand personne ne le fait à ta place. »
« Mon histoire, elle commence tôt. J’ai commencé à rouler à 7 ans, grâce à mon frère. C’est lui qui m’a transmis cette passion. »
Son objectif reste limpide : avancer, catégorie après catégorie. « Mon objectif est clair : gravir les catégories, étape par étape, et prouver que ma place, je la construis par le travail, la régularité et la passion. Je rêve grand, mais je travaille encore plus grand. »

Sofia évoque aussi une réalité essentielle : « Aujourd’hui, je suis également à la recherche de sponsors pour m’aider à financer ma saison et poursuivre mon évolution. Chaque partenaire compte : il me permet de continuer à vivre ce rêve et de viser toujours plus haut. »
Depuis El Jadida, où la mer impose un rythme que rien ne bouscule, elle se prépare à retrouver la cadence intense des circuits. « Je veux continuer de m’imposer, d’apprendre, de me dépasser et d’inspirer d’autres jeunes femmes à suivre leur voie, même quand le chemin est difficile. Je n’ai que 19 ans, mais je sais où je veux aller. Et chaque jour, je me rapproche un peu plus de la pilote que je veux devenir. »





