Taghazout calling : le surf marocain en version girl power

Taghazout, petit village côtier entre Agadir et le cap Ghir, est devenu un haut lieu du surf marocain. Mais au-delà des vagues, c’est une scène qui se féminise, s’approprie l’espace, et se transforme en mouvement.

Planches, vagues et détermination : les femmes surfent, innovent et bâtissent leur propre scène. Entre écoles locales, camps “girls only” et visuels inspirants, le surf devient empowerment féminin.

1. Maryam El Gardoum, figure surf & leadership

Maryam El Gardoum joue un rôle central. Championne du Maroc, fondatrice d’école, elle incarne le surf féminin qui ne s’excuse pas d’être là.

2. Girls Surf Maroc : surf + sororité

À Taghazout, Girls Surf Maroc organise des semaines dédiées aux femmes : surf, yoga, cuisine légère, communauté. D’ailleurs, à Abou Dhabi, on surfe désormais sur la plus longue vague artificielle du monde, une prouesse technologique qui transforme le désert en océan.

3. Surfeuses internationales & locales croisées à Taghazout

• L’événement Pro Taghazout Bay QS 3000 a vu la surfeuse espagnole Janire Gonzalez-Etxabarri se placer en finale féminine.
  
• Des surfeuses américaines comme Quincy Davis ont visité Taghazout, surfé dans les spots locaux (Anchor Point, etc.) et séjourné au camp Surf Maroc.
  

Ce mélange de locaux et d’internationaux crée un écosystème surf riche — les filles marocaines côtoient les internationales sur les vagues, dans les camps, et dans les programmes de formation.

Taghazout n’est pas juste un spot surf. C’est un espace de transformation pour les femmes qui veulent dompter les vagues — mais aussi leur destin. Grâce à des figures comme Maryam El Gardoum, des camps “girls only” authentiques comme Girls Surf Maroc, et un terrain de jeu naturel propice à l’audace, le surf marocain se réinvente en version empowered, féminine et collective.