Malak El Allami, notre Serena Williams nationale, déjà dans la cour des grandes !
Malak El Allami, la jeune reine des filets : du rêve familial à la légende marocaine du Grand Chelem
Il y a, dans certaines histoires, une magie qui dépasse la victoire. Celle de Malak El Allami en fait partie. À seulement 18 ans, la jeune Casablancaise a offert au Maroc un moment d’éternité : sa victoire à l’US Open Junior 2024. En double avec la Norvégienne Emily Sartz-Lunde, elle a remporté la finale face à la paire Stusek/Pastíková (6-2, 4-6, [10-6]) — devenant la première Marocaine, et la deuxième Arabe après Ons Jabeur, à soulever un trophée de Grand Chelem junior.

Mais derrière cette image triomphante, se cache une saga familiale à la marocaine. Comme les sœurs Williams, Malak a grandi sur les courts, guidée par un père entraîneur et inspirée par sa sœur aînée Fatima-Zahra El Allami, ancienne pro. Le parallèle est troublant : un père visionnaire, deux filles habitées par la même flamme, un rêve de grandeur tissé à force de travail, de courage et de discipline.

Dans le sillage de Venus et Serena, les sœurs El Allami ont elles aussi construit leur légende, loin des projecteurs hollywoodiens mais avec la même foi : celle que le talent n’a pas de géographie. Casablanca remplace Compton, mais l’histoire est la même : un court de tennis, une famille soudée, et la conviction qu’une fille peut défier le monde avec une raquette et un rêve.
Comme les sœurs Williams, Malak a grandi sur les courts, guidée par un père entraîneur et inspirée par sa sœur aînée Fatima-Zahra El Allami, ancienne pro
Droitier au revers à deux mains, service « kick » redoutable, Malak joue avec panache. Elle ne subit pas le jeu, elle le dicte. Sa signature ? L’audace. Celle des grandes. Celle qui transforme une jeune joueuse en symbole.
Aujourd’hui à Columbia University, entre études d’excellence et tennis de haut niveau, elle trace sa route avec méthode. Prochaine étape : briller en simple, affronter les meilleures, et porter encore plus haut les couleurs du Maroc.
Son sacre n’est pas qu’un trophée. C’est un signal. Le tennis féminin marocain change de dimension, et derrière Malak, une nouvelle génération lève déjà la tête.
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