La Lionne de l’Atlas qui a le combat dans le sang
Fille d’un boxeur et petite-fille d’un champion qui aurait affronté Marcel Cerdan, Rizlen Zouak a grandi dans le bruit des gants et le goût du défi. De ses origines marocaines, elle a gardé la force et la fierté. De son père, l’esprit du ring. Première Marocaine à avoir participé aux Jeux Olympiques en judo, devenue championne mondiale de MMA, à 39 ans, Rizlen Zouak continue de faire trembler les cages et d’incarner une vraie Lionne de l’Atlas dans le ring comme dans la vie.

Des tatamis olympiques aux cages du MMA
Née à Beaune, le 14 mai 1986, Rizlen Zouak enfile son premier kimono à six ans. Le judo devient vite son école de vie, la forge de son mental d’acier. Triple championne d’Afrique, double olympienne (Londres 2012, Rio 2016), elle fait flotter le drapeau marocain sur les plus prestigieux tatamis du monde. Mais en vraie battante, Rizlen ne se contente pas d’un seul sommet. En 2017, elle ose un virage radical : celui du Mixed Martial Arts (MMA), un univers aussi exigeant que fascinant. La transition est rude, mais elle en sort grandie, plus puissante que jamais.
Une combattante née, une Marocaine affirmée
Descendante d’une lignée de boxeurs, son grand-père aurait affronté Marcel Cerdan, Rizlen a littéralement le combat dans le sang. À la MMA Factory de Paris, elle apprend à maîtriser une nouvelle palette de coups, de styles, et surtout à repousser ses limites. En 2023, elle décroche la ceinture mondiale ARES Fighting Championship, inscrivant son nom parmi les grandes figures féminines du MMA mondial. Fièrement drapée du drapeau rouge et vert, elle revendique haut et fort son identité :
« Je suis fière d’être Marocaine. »
Une phrase simple, mais lourde de sens, prononcée par une femme qui a tout conquis par la sueur, le courage et la détermination.

Une icône du sport féminin marocain
Au-delà de ses victoires, Rizlen Zouak incarne la transmission et l’inspiration. Elle parle aux jeunes femmes qui doutent, à celles qui rêvent de tracer leur voie, à celles qui veulent s’imposer dans un monde encore trop masculin. Sa devise ? « Une combattante peut tomber, mais elle saura toujours se relever. » Son état d’esprit ? celui d’une femme libre, forte et fière de représenter le Maroc sur la scène mondiale.



